L’OIV nomme une nouvelle présidente et approuve deux innovations en œnologie
L’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV) fait vibrer le monde du vin en nommant une nouvelle présidente, Yvette van der Merwe, une pionnière venue d’Afrique. Cette assemblée générale apporte également une bouffée d’air frais avec l’approbation de deux innovations oenologiques audacieuses. Ces changements promettent non seulement de dynamiser la viticulture, mais aussi de marquer un tournant dans les pratiques oenologiques à l’échelle mondiale.
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EN BREF
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Lors de son assemblée générale récente, l’OIV a pris un tournant historique en élisant pour la première fois une présidente originaire d’Afrique, Yvette van der Merwe. En parallèle, l’organisation a également validé deux nouvelles pratiques qui promettent de révolutionner le domaine de l’œnologie, en mettant notamment l’accent sur la durabilité et la modernisation des techniques d’élaboration des vins.
Une présidente pionnière
Yvette van der Merwe a été désignée présidente de l’Organisation internationale de la vigne et du vin, marquant une première pour une femme africaine. Sa nomination témoigne d’un changement significatif dans la perception et l’appréciation des rôles féminins dans le secteur viticole. Spécialiste des nouvelles technologies de l’information, elle apporte une vision innovante pour l’avenir de la viticulture.
Valérie Lempereur, une autre figure française, a également été promue à la présidence de la commission œnologie. Sa mission cruciale consistera à évaluer de nouvelles pratiques oenologiques ainsi que des méthodes d’analyse. Avec l’expérience de sa position actuelle à l’IFV en tant que directrice de la valorisation, elle suit les traces d’autres grands noms de l’œnologie en France.
Les nouvelles pratiques oenologiques
Lors de cette assemblée, l’OIV a adopté 13 résolutions, dont deux qui se démarquent particulièrement. La première concerne l’acide fumarique, validé depuis le millésime 2022 pour l’acidification des vins. Cet additif est désormais soumis à un étiquetage, garantissant la transparence pour les consommateurs et les producteurs.
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La seconde innovation adoptée est l’utilisation de silice mésoporeuse fonctionnalisée pour améliorer la stabilité protéique des vins. Ce matériau, qui se présente sous forme de poudre additive, est classé comme auxiliaire technologique, exempté d’étiquetage. L’application de cette méthode pourrait permettre aux vignerons d’accroître la qualité et la longévité de leurs produits.
Un regard vers l’avenir
Ces améliorations en œnologie ne sont pas qu’un coup d’épée dans l’eau. Elles représentent un engagement envers une viticulture plus durable et résiliente, tout en s’adaptant à un marché en constante évolution. Le chemin à parcourir est encore long, car l’autorisation de ces nouvelles pratiques en France dépendra de la publication du règlement communautaire.
Ce changement de direction au sein de l’OIV et l’adoption de ces pratiques novatrices donnent un optimisme certain quant à l’avenir de l’œnologie. Avec ce dynamisme, la viticulture continuera d’évoluer, apportant sans cesse de nouvelles saveurs et expériences aux amateurs de vin. Pour ceux qui souhaitent explorer davantage l’œnologie, diverses ressources sont à disposition, notamment des cours et des stages pour découvrir l’art de la dégustation et en apprendre davantage sur les tendances actuelles.
Points clés sur les récents développements à l’OIV
- Yvette van der Merwe élue présidente, marquant une première pour le continent africain.
- Adoption d’un plan stratégique 2025-2029 pour guider la viticulture vers l’avenir.
- Validation de l’acide fumarique pour l’acidification des vins, renforçant les méthodes traditionnelles.
- Introduction de silice mésoporeuse pour améliorer la stabilité protéique des vins, une innovation prometteuse.
- Renforcement de l’engagement pour une viticulture durable et résiliente.
Nouveau leadership et innovations à l’OIV
Lors de son assemblée générale, l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV) a marqué un tournant avec l’élection de sa nouvelle présidente, Yvette van der Merwe. Originaire d’Afrique du Sud, elle devient ainsi la première femme africaine à occuper ce poste. Son expertise, notamment dans les nouvelles technologies de l’information, choque avec les traditions séculaires du vin. Cette nomination représente une avancée significative pour la représentation féminine au sein des instances internationales.
L’OIV a également choisi d’adopter un plan stratégique pour les années 2025-2029, jalonné par des objectifs clairs et ambitieux en matière de viticulture durable et d’adaptation de l’œnologie aux défis du futur. Cette feuille de route reflète une volonté forte d’optimiser les méthodes de production tout en préservant l’environnement.
Au cœur de cette assemblée, deux nouvelles pratiques œnologiques ont été validées, faisant l’objet d’enthousiasme parmi les professionnels. La première est l’usage de l’acide fumarique pour l’acidification des vins, une méthode qui pourrait bien renouveler les processus de vinification. Ce nouvel additif, approuvé à partir de 2022, promet une approche innovante pour améliorer la qualité des productions.
La deuxième innovation concerne l’utilisation de silice mésoporeuse fonctionnalisée, qui vise à optimiser la stabilité protéique des vins. En ajoutant cette poudre au vin, les acteurs du secteur peuvent espérer une plus grande fiabilité de leur produit, sans avoir à étiqueter cette technologie comme auxiliaire.
Ces évolutions montrent la dynamique de l’OIV vers une œnologie moderne et adaptée aux enjeux contemporains, tant sur le plan de la qualité que de la durabilité. Avec le nouveau leadership et ces innovations, le secteur viticole semble prêt à relever de nouveaux défis passionnants.
